Réparation et réemploi : Ecosystem dénonce la « marche arrière » des services de l’État
Il y a une dizaine de jours, l’éco-organisme Ecosystem a dénoncé ce qu’il estime être une « marche arrière des services de l’État sur la réparation et le réemploi des équipements électriques et électroniques ».
« Alors qu’Ecosystem s’apprêtait à mettre en œuvre au 1er janvier 2022 des dispositifs ambitieux pour augmenter le réemploi et la réparation des équipements électriques et électroniques », affirme le communiqué officiel, « les services de l’État ont décidé de reporter sine die, à la dernière minute et sans aucune explication, ces dispositions issues de la loi AGEC (loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire). De plus, aucun engagement n’est pris par l’administration face aux pratiques frauduleuses, dont les exports illicites. Une attitude qui nous paraît irresponsable et qui va à l’encontre des principes posés par la loi ».
Ecosystem travaillait depuis un an à la mise en œuvre opérationnelle des “Fonds Réparation et Réemploi/Réutilisation” prévus par la loi AGEC. Objectif : allonger la durée de vie des équipements électriques, d’une part en favorisant le réemploi et la réutilisation de ces appareils par les acteurs de l’économie sociale et solidaire, d’autre part en incitant les Français à se tourner vers la réparation, grâce à une aide financière de plusieurs dizaines d’euros par appareil concerné.
Ecosystem appelle toujours de ses vœux le démarrage de ces dispositifs dès janvier 2022 et une action forte des pouvoirs publics pour lutter contre les pratiques illicites du secteur.