Avec "Parlons Literie", l’APL renaît et relance le secteur
Sur invitation de l’APL, des dizaines de représentants du marché de la literie, fabricants et distributeurs, se sont retrouvés le 7 septembre à Paris. « C’est une rencontre ouverte à l’ensemble du secteur, avec adhérents et non-adhérents, pour présenter notre nouveau plan d’action et notre nouvelle marque », a lancé François Duparc, président de l’Association Pour la Literie. Si l’organisation continue d’exister, c’est désormais la nouvelle identité transversale "Parlons Literie" qu’elle utilisera dans toutes ses communications, comme nous l’annoncions cet été dans notre magazine Journal Market.
"Parlons Literie" a l’ambition de « faire la promotion de l’environnement du lit auprès du consommateur », ce qui intègre les matelas, sommiers, pieds, oreillers, linges et éléments de décoration comme les têtes de lit. Si le nouveau "périmètre produit" élargit les domaines et entreprises concernés, « "Parlons Literie" n’a pas vocation à être un syndicat ou régler des problèmes des professionnel des branches », a tenu à préciser le président.
Cette "renaissance" de l’APL a été motivée par des éléments contextuels. D’une part, un marché en pleine progression ces dernières décennies, et « une place de la literie qui s’est significativement accrue » au sein de l’ameublement. En parallèle, un déficit réel concernant la vision du marché par les consommateurs, qui le voient « très agité, secoué par les promotions », et se disent « assez peu ou mal informés ». Avec un taux de renouvellement bien supérieur à 10 ans, le client ne s’informe pas fréquemment ; « et le marché est relativement opaque », pense François Duparc. « Il y a trop souvent une relation de défiance ; sur la vérité des prix, la qualité de l’information, les messages contradictoires… » L’expert a aussi parlé de la surabondance des offres, à travers des acteurs digitaux pratiquant des promotions agressives. Il a aussi évoqué le fait qu’une recherche "sommeil" sur Google faisait apparaître des médicaments, médecines alternatives et solutions diverses liées au bien-être avant de mener au sujet de la literie.
L’APL jugeait donc nécessaire de « construire une démarche collective pour faire avancer les choses » et « redonner à la literie la place qu’elle mérite ». Le collectif compte informer et accompagner les consommateurs : « Nous devons être bienveillants et leur permettre de passer d’une méconnaissance et d’une frilosité à une maîtrise du sujet pouvant faciliter l’acte d’achat. Cela dans un but pédagogique, sans objectif commercial », résume François Duparc. "Parlons Literie" défendra notamment le fait qu’une literie doit être personnalisée, s’opposant ainsi aux "solutions universelles" : « Chaque personne est différente et a ses habitudes. Nous mettrons en exergue et justifierons la profondeur des catalogues du marché. » Le collectif insistera aussi sur l’importance du test dans le choix d’une literie, incitant alors les consommateurs à visiter les showrooms des magasins.
Concrètement, la marque a été lancée via le site parlonsliterie.com, une vitrine d’information et d’échange qui s’enrichira au fil du temps. Elle mettra aussi en scène de façon moderne la literie, le bien-être et le sommeil par tous les moyens possibles des événements aux rencontres en passant des campagnes de communication, des études et des prises de paroles. Réunissant une trentaine de marques, "Parlons Literie" ne demande qu’à se développer ; et faire en sorte « que les dormeurs soient plus avertis, donc plus heureux ».